L’once résiste bien à la pression du dollar
C’est une semaine particulièrement jonchée de publications macroéconomiques (américains et européens) et d’indicateurs relativement significatifs que le marché de l’or s’apprête à clôturer. Subissant constamment, depuis deux semaines, la succession de pressions baissières en tout genre (économiques, politiques et macroéconomiques), le prix de l’once aura réussi à y résister solidement, campant fermement dans une fourchette placée au plus près de ce qui sera certainement couronné le seuil le plus résistant de l’année 2015 : les 1 200 dollars. Les observateurs rapportent actuellement un repli de plus en plus confirmé du billet vert, sur fond d’une série noire de statistiques US placées globalement sous le signe de la déception, laissant présager une révision à la baisse (sous le 0) de la croissance du PIB des Etats-Unis au 1er trimestre, après une première estimation qui la plaçait au niveau déjà assez « symbolique » de 0,2%. Du coup, le dollar subit une forte pression conséquente, dans la mesure où l’optimisme des faucons du FOMC s’effrite, éloignant la possibilité d’un relèvement des taux d’intérêt directeurs de la réserve fédérale américaine au mois de juin. Chez Commerzbank, on estime toutefois que « l’once résiste plutôt bien à la combinaison d’un dollar en baisse et de taux d’intérêt en hausse », rappelant que, (entre autres taux) « à 0,64%, le rendement à 10 ans du Bund, l’emprunt d’Etat allemand, s’est envolé par rapport aux 0,07% du 20 avril dernier ».
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