Attentisme sur les marchés financiers
La plus récente statistique macroéconomique significative de cette semaine économique demeure celle relative à l’indice PMI final Markit composite de l’activité globale dans l’Eurozone qui s’est avéré meilleur qu’escompté par sa propre estimation initiale. Chris Williamson, chef économiste chez Markit, avait en effet commenté, mercredi, ce rapport publié par son institution, soulignant que « les derniers chiffres de l’enquête sont conformes à une croissance du PIB de l’ordre de 0,4% en début de deuxième trimestre, un niveau similaire à celui signalé au premier trimestre par les données PMI ». Pourtant, les marchés d’investissement demeurent globalement attentistes et assez prudents, guettant patiemment le reste des rapports macroéconomiques majeurs de la semaine pour décider de la direction à prendre. Les regards se tournent désormais vers le point d’orgue macroéconomique de la semaine ; le rapport officiel du Département du Travail américain concernant les emplois non-agricoles. Indicateur traditionnel central, ce rapport devrait être LE tournant hebdomadaire des marchés d’investissement des deux côtés de l’Atlantique. Sur la rive européenne, l’heure est apparemment à la confusion. Après la vague d’optimisme qui a traversé les marchés euro, au début de la semaine, c’est au tour de la correction de s’y installer. IG explique en effet que « si les taux allemands, espagnols, portugais et italiens continuent de se tendre, nous pourrions assister à une pression croissante sur les marchés », concluant que « quoiqu’il en soit, la correction a été d’une grande agressivité et n’était certainement pas dans les plans de la Banque centrale européenne (BCE) ».
Retour