Des opérateurs méfiants, sur fond d’indicateurs stagnants
Attentisme demeure clairement le mot d’ordre des deux côtés de l’Atlantique. A l’heure où la rive européenne retient son souffle, dans l’attente (et l’espoir) de voir la saga du dossier grec atteindre enfin une résolution, la rive américaine subit, de son côté, moins de pression, dans la mesure où l’issue de la réunion du FOMC reste assez prévisible. La traditionnelle réunion stratégique du comité de direction de la politique monétaire de la FED aboutira très probablement vers un maintien prudent du statut quo. En attendant, la guerre des devises marque un nouvel épisode en faveur de la monnaie unique, puisque l’euro est remonté notablement face au billet vert, mardi soir. Une tendance susceptible de basculer dans l’autre sens, à tout moment, traduisant ainsi la grande volatilité des marchés, depuis le milieu de la semaine dernière ; aucune tendance ne semble réussir à se maintenir au-delà de deux séances. Cette stagnation de plus en plus prononcée devrait peser lourd dans la balance décisionnelle du FOMC, à l’issue de sa réunion stratégique. D’ailleurs les experts estiment que le comité « devrait se montrer aussi évasif que possible concernant le calendrier d’une future hausse de taux, surtout après un aussi mauvais chiffre que celui de l’indice de confiance du Conference Board ». Côté européen, les yeux demeurent anxieusement braqués sur l’avancement du dossier grec, même si les analystes de SG rassurent en rappelant que « le remaniement de l’équipe de négociation du plan de sauvetage pourrait réduire le fossé entre Athènes et ses créanciers ».
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