Grèce : Le problème du marché aurifère…et sa solution
L’or avait efficacement résisté, tout au long de la semaine dernière, aux différentes pressions baissières dont notamment celles de la confiance renouvelée de la réserve fédérale américaine, la belle performance de certains indicateurs macroéconomiques américains, et le calme précaire et attentiste au sein de la saga du dossier grec. Vendredi dernier, Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank, soulignait déjà que « l’or avait du mal à savoir sur quel pied danser, malgré le soutien reçu après la publication de données économiques décevantes aux États-Unis et un dollar faible ». Le prix de l’once cède toutefois relativement, au début de cette nouvelle semaine boursière, sous l’accumulation d’un nouveau facteur baissier ; un regain d’optimisme concernant la crise d’endettement grecque. Les opérateurs ont effectivement l’espoir de voir le gouvernement d’Athènes conclure un accord imminent avec ses principaux créanciers internationaux, « ce qui fournirait à la Grèce des lignes de financement cruciales pour lui éviter un défaut de paiement ». Les spécialistes d’UBS estiment d’ailleurs que ce repli demeure largement conjoncturel, rappelant que « la prochaine date clef à surveiller est le 11 mai, la réunion officielle de l’Eurogroupe », estimant que tout reste envisageable, même l’hypothèse que le pays soit incapable d’honorer sa dette. Selon l’équipe d’experts, « l’or pourrait ainsi regagner du terrain, retrouvant son statut de valeur refuge ».
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