Le dossier grec plombe à nouveau les marchés
La fin de la semaine dernière avait été linéairement négative et baissière pour l’ensemble des marchés d’investissement, que ce soit sur la rive américaine ou européenne de l’Atlantique. Toutefois, la tension était bien plus palpable du côté du Vieux Continent, particulièrement accentuée par l’attentisme pesant qui entoure la réunion –hautement anticipée- des Ministres des Finances des différents pays de la zone euro concernant le dossier de l’endettement de la Grèce. Du coup, de Wall Street à la Bourse de Paris, en passant par Madrid, Milan, Amsterdam ou encore Zurich, l’heure était à la performance négative et plus ou moins stagnante et baissière. Pour les analystes de Barclays Bourse, l’explication s’imposait d’elle-même, puisqu’ils soulignaient que « l’approche des échéances grecques commence à peser sur les marchés ». Un rendez-vous qui recouvre d’autant plus d’importance que très peu de statistiques et rapports macroéconomiques avaient meublé ce silence économique de fin de semaine. Deux indicateurs majeurs avaient tout de même réussi à attirer l’attention des opérateurs. Côté européen, c’était l’indice PMI Markit composite qui est ressorti à 53,5 points (avril), en baisse de 0,5 point en séquentiel. Côté américain, le Département américain du Travail US a annoncé 295.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 18 avril, contre 294.000 sur la semaine précédente. Deux indicateurs décevants qui ont renforcé la tendance de repli des places boursières euro et US.
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