Les craintes grecques et chinoises plombent les marchés
En dépit d’une reprise de 2% de la monnaie unique face au billet vert, les marchés européens affichent une performance baissière généralisée, essentiellement plombés par une situation régionale assez perturbée (dossier de dette grecque et conflits en Ukraine), mais également par les récentes nouvelles en provenance de la Chine. Bon nombre d’observateurs estiment en effet que « par-delà les prises de bénéfices, les investisseurs s’inquiètent de la décision du régulateur chinois de prendre des mesures contre les opérations sur les actions effectuées avec des financements non régulés ». Rappelons ici que le gouvernement chinois vient de mettre en place deux nouveaux outils destinés à soutenir les ventes à découvert sur les actions nationales cotées à Hong Kong. Côté grec, la situation justifie toujours largement les craintes qu’elle ne cesse de susciter depuis des mois, et le scénario catastrophe d’un Grexit (sortie de la Grèce de l’Union Européenne / zone euro) demeure toujours envisageable, d’autant plus que « la directrice du FMI Christine Lagarde a fait savoir qu’elle n’était pas prête à accorder un délai de paiement au gouvernement d’Alexis Tsipras ». Sur le front américain, la pression baissière est imposée par les résultats trimestriels décevants de General Electric, dans la mesure où la performance chiffrée du géant US représente traditionnellement un baromètre de la situation des marchés d’action du pays. Une position accentuée davantage par « le contexte d’incertitude économique que connaissent actuellement les Etats-Unis ».
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