Marchés : Entre reprise US et spectre de ‘Grexit’
Difficile de trouver de quoi se réjouir, sur la rive européenne de l’Atlantique, depuis la fin de la semaine dernière. Entre le retour en force du spectre du fameux ‘Grexit’ (risque de la sortie de la Grèce de l’Union Européenne), la dégradation de la note S&P de la dette grecque, et la baisse conséquente et généralisée de l’ensemble des places boursières euro, ce fût une semaine que les opérateurs étaient certainement soulagés de voir prendre fin. La seule consolation des marchés de la zone euro demeurera le maintien des taux directeurs de la BCE inchangés (conformément à l’annonce officielle de Mario Draghi, mercredi dernier). Toujours est-il que faute d’indicateurs ou statistiques macroéconomiques significatives sur la côte euro, les opérateurs s’étaient automatiquement tournés vers l’actualité économique US chiffrée. Et l’optimisme est bel et bien de mise à Wall Street. Certes, le Département américain du Travail a révélé que 294.000 nouveaux inscrits hebdomadaires aux allocations chômage ont été recensés, contre 282.000 au terme de la semaine précédente et 280.000 prévus par les experts. Mais rappelons surtout que le nombre de mises en chantier a enregistré une hausse de 2% en mars, et que l’indice des conditions d’activité industrielle de la réserve fédérale de Philadelphie a également affiché une performance dans le vert, avec une hausse de 2,5 points en séquentiel, passant ainsi « de 5 points en mars à 7,5 points ce mois-ci, alors que les économistes misaient sur une progression un peu moins marquée autour de 7,2 points ».
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