L’once hésite encore autour des 1 200 dollars
Le consensus expert confirme bien la tendance (ou manque de tendance) du moment sur le marché aurifère. Oscillant continuellement entre une rive et l’autre du palier technique et psychologique, le prix de l’once rebondit sur le moindre facteur (macroéconomique, économique ou géopolitique) pour basculer au dessus ou en dessous des 1 200 dollars. Et c’est essentiellement un problème dû à un « manque de direction », selon le verdict unanime des observateurs et analystes des marchés. Car il faut bien admettre que le métal jaune peine, depuis quelques semaines, à trouver appui sur un catalyseur solide capable de renforcer ses positions (jusque là globalement haussières, mais bien trop stagnantes) relativement précaires. En ce début de semaine, ce sont les inquiétudes ravivées, concernant l’évolution du dossier de l’endettement grec, qui guident la tendance du marché, associées aux craintes d’une aggravation des conflits géopolitiques en Ukraine et au Moyen Orient. Pour la Grèce, Barclays Bourse estime qu’Athènes et ses partenaires « vont devoir s’approcher du précipice avant de trouver une solution qui devient urgente pour un pays dont les caisses sont vides ». Côté Moyen-Orient, les experts estiment que « la perspective d’un éventuel accord international permettant à l’Iran de regagner de l’importance dans le concert des nations vient, il est vrai, atténuer les risques syriens, irakiens et yéménites ». En attendant, une autre pression baissière vient s’additionner à la liste imposée au marché de l’or ; un euro revigoré qui s’est hissé de plus de 2%, la semaine dernière, face au dollar.
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