Les marchés en quête d’orientation
Les marchés américains et européens planent toujours en pleine confusion, et la semaine aura apporté très peu d’indicateurs capables d’offrir aux marchés d’investissement une orientation claire, même si les premières ‘minutes‘ de la réserve fédérale américaine devraient, d’ici le début de la semaine prochaine, servir de catalyseur suffisamment solide pour extirper les bourses US et euro de leur torpeur attentiste. Côté européen, toute l’attention se tourne naturellement vers deux catalyseurs potentiellement majeurs ; le dossier grec et l’impact de la nouvelle politique monétaire de la banque centrale européenne (fraîchement mise en application, depuis le mois dernier). En tout cas, et en dépit des occasionnelles craintes largement justifiées, le consensus expert penche clairement vers l’optimisme, puisque les économistes tablent sur « une accélération progressive de la reprise de l’activité en zone euro ». C’est notamment le cas de Quilvest Gestion qui estime que « la BCE a déjà atteint ses objectifs et pourrait réduire le rythme de ses rachats d’actifs bien avant septembre 2016, échéance initialement évoquée par Mario Draghi », président de la BCE. Les observateurs rapportent également que la majeure partie des rachats d’action (effectués dans le cadre de la nouvelle politique BCE) proviennent d’investissements étrangers, dont essentiellement les autres banques centrales internationales (Suisse, Japon, Chine…) détentrices de parts notables de dettes souveraines européennes. Et dans la mesure où l’euro a perdu un terrain considérable (15%) contre ses principaux concurrents, durant le semestre écoulé, ce constat pourrait « conduire la BCE à réviser le calendrier de son plan d’action, c’est-à-dire ralentir le rythme de ses rachats d’actifs avant septembre 2016 ».
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