La FED tire l’once sous les 1 200 dollars
C’est au terme d’une semaine lourdement attentiste que l’once de métal jaune a finalement brisé le plancher technique et psychologique des 1 200 dollars, cédant sous le poids des différents facteurs baissiers couronné, mercredi soir, par les premières ‘minutes‘ de la réunion traditionnelle de la réserve fédérale américaine. Le compte rendu de la fameuse réunion révèle en effet un discours qui demeure très fidèle à la tradition des déclarations et communiqués officiels de l’institution ; vague, flou et relativement confondant dans sa globalité. Pourtant, les marchés d’investissement (y compris celui de l’or) avaient réellement espéré déceler dans les annonces hautement anticipées un indice capable de les orienter et leur offrir un catalyseur assez solide. Déception générale, donc, à ce niveau. D’après les experts d’Aurel BGC, « les minutes du FOMC, publiées hier soir, et les déclarations du gouverneur Powell ou du président de la Fed de New York ont clairement indiqué qu’une hausse des taux directeurs en juin reste possible ». Et les analystes de Barclays Bourse renchérissent en soulignant que « plusieurs membres de la Réserve fédérale américaine ont estimé que la situation économique serait de nature à justifier une première hausse des taux dès le mois de juin ». Toutefois, les membres de la FED ont clairement insisté sur le fait qu’ils souhaitaient « prendre leur temps ». Bref ; la stratégie de souffler le chaud et le froid demeure de mise. En tout cas, bon nombre d’analystes, dont ceux de Commerzbank, rappellent « qu’un festival religieux indien, Akshaya Tritiya, aura lieu dans les semaines qui viennent », et soulignent qu’il est traditionnellement accompagné par une relative vague haussière au sein du marché aurifère physique.
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