L’optimisme règne sur les marchés européens
C’est dans la joie, la bonne humeur et l’appétit investisseur que les marchés financiers européens ont repris du service suite au week-end prolongé de Pâques. Portés par de solides facteurs conjoncturels favorables à leur hausse, les principales places boursières de la zone euro affichent des performances dans un vert exceptionnellement clair. Premier facteur de hausse ; la conjoncture économique américaine. Entre les récents résultats macroéconomiques décevants et la baisse inattendue des indices US, l’économie d’outre-Atlantique plane en pleine stagnation, tirant le billet vert vers le bas et permettant automatiquement à la monnaie unique et aux marchés euro de regagner du terrain. Rappelons en effet que le département du travail US avait annoncé, à la fin de la semaine dernière, que l’économie nationale n’avait généré que 126.000 emplois au mois de mars, contre les 264.000 en février, et contre un consensus expert qui n’escomptait qu’une baisse plus relative vers 245.000 en mars. Bien au-delà de leurs implications à court terme, ces chiffres signifient surtout qu’un relèvement des taux d’intérêt de la FED n’est pas à prévoir avant au moins le mois de juillet prochain. Par ailleurs, les économistes s’accordent à affirmer que l’indice PMI final Markit composite traduit « un nouveau renforcement de la croissance économique de la zone euro en mars ». Chris Williamson, chef économiste chez Markit, estime d’ailleurs que « bien que les données PMI ne signalent qu’une faible croissance du PIB au premier trimestre (0,3%), elles annoncent cependant un renforcement du taux d’expansion économique au cours des prochains mois », estimant que « les mesures d’assouplissement quantitatif adoptées par la BCE devraient stimuler l’économie de la région au cours des prochains mois ».
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