L’or…un métal précieux, fascinant et unique
Et c’est la science qui le dit ! Car si l’or a se distingue glorieusement par son éclat jaune éternellement associé à celui du soleil, la plupart des métaux, qu’ils soient précieux ou pas, sont unies par la couleur gris-blanc et n’ont aucune couleur précise, de manière plus générale, en raison de la part de lumière qu’ils absorbent concordant avec les ultraviolets qui demeurent invisibles à l’œil nu. C’est donc le noyau très particulier du métal jaune qui le privilégie, sur le plan scientifique, entre autres, le distinguant par ses 79 protons et son exceptionnelle stabilité bien qu’il soit l’un des éléments stables les plus lourds jamais découverts. Un poids énorme qui pèse constamment et grandement sur les électrons, notamment les plus rapprochés du noyau, accélérant la vitesse de leur rotation jusqu’à la hisser à 50% de celle de la lumière. D’ailleurs, Albert Einstein, père fondateur et précurseur de la théorie de la relativité, avait bien évoqué les effets relativistes de ce phénomène sur les électrons, prévoyant que ces effets « peuvent rapprocher du noyau certaines orbitales, et en éloigner d’autres, précise le chimiste. Pour le cas très particulier de l’or, ce sont les deux couches externes qui vont se rapprocher l’une de l’autre ». Aujourd’hui, les scientifiques complètent cette analyse en expliquant que ce déplacement diminue le fossé énergétique qui produit la transition de leur électron, le poussant à provoquer une énergie de près 3 électronvolts, correspondant à une portion de la lumière visible : entre le violet, le bleu et le vert. Ils ajoutent également que « ces longueurs d’onde sont donc absorbées par le métal, et seules les couleurs restantes, un mélange de rouge, d’orange et de jaune, seront réfléchies, pour obtenir alors cette fascinante teinte dorée ».
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