Des marchés financiers en quête de catalyseur
La quasi-totalité des marchés d’investissement, européens et américains, maintiennent le cap d’un équilibre relativement précaire, en cette fin de semaine. Privés d’un indicateur économique ou macroéconomique majeur, tout au long de la semaine écoulée, les principales places boursières, des deux côtés de l’Atlantique, planent dans un mélange d’incertitude et d’attentisme. Faute d’autre indicateur plus significatif, les opérateurs guetteront probablement les chiffres définitifs relatifs aux ventes de détail et aux prix à l’importation (mois de février) américains, mais également aux inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, ainsi qu’aux stocks des entreprises (mois de janvier). Une batterie de résultats statistiques (parus hier, jeudi, dans l’après-midi) et dont la seule réelle importance réside dans l’absence d’autres chiffres plus conséquents. Du coup, les experts aussi focalisent leur attention sur les quelques statistiques de la semaine, à l’image de Trustnet Direct qui estime que « toute faiblesse des ventes de détail pourrait laisser les analystes s’interroger sur le moment de la prochaine hausse de taux de la réserve fédérale américaine, et pousser les actions à la hausse des deux côtés de l’Atlantique ». Côté européen le dossier grec est encore au centre de toutes les attentions, et les observateurs rappellent à ce sujet que la crise d’endettement grecque continue à faire « figure de principale question géopolitique et tout progrès dans les discussions sur les réformes entre Athènes et ses créanciers internationaux serait suivi de près ».
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