Léger calendrier pour une semaine tendue
Très peu d’indicateurs économiques sont prévus pour cette semaine boursière, à l’exception des derniers chiffres relatifs aux ventes de détail aux Etats-Unis et à la production industrielle en zone euro qui seront révélés jeudi prochain. Après la seconde séance consécutive de correction, enregistrée par Wall Street, vendredi dernier, les marchés profiteront probablement du calme relatif de cette semaine pour reprendre leur souffle et jouer la carte de l’attentisme. Du côté européen, la série rose continue, avec la publication du rapport concernant la production industrielle allemande qui a enregistré une hausse de 0,6% (au mois de janvier), un rebond que ce bilan doit essentiellement à la hausse de 5% du secteur de la construction. Natixis commente ces chiffres en affirmant s’attendre à ce que « la construction demeure vigoureuse dans les mois à venir, grâce à des fondamentaux très solides comme les taux d’intérêt extrêmement bas, le marché du travail robuste et l’afflux élevé d’immigrants ». En tout cas, en l’absence de catalyseurs économiques majeurs, cette semaine, les opérateurs vont choisir de s’appuyer sur les annonces faites la semaine dernière ; le lancement du QE de la BCE et le rapport américain sur l’emploi. Et ce sont globalement deux bonnes nouvelles que seul le ralentissement décevant de revenus horaires moyens (dans le rapport de l’emploi US) arrive à ternir. Toutefois, les analystes soulignent que « même si la dynamique des salaires demeure terne, les bonnes surprises régulières sur les créations de postes signifient que l’absorption (du creux restant sur le marché du travail) est plus rapide que ce que nous attendions précédemment ».
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