L’once fortement plombé par l’impasse grecque

Flirtant actuellement avec le plancher technique et psychologique des 1 200 dollars, le prix de l’once s’est récemment retrouvé fortement tiré vers le bas par un nouveau chapitre d’échec dans la saga du dossier de la dette grecque. Les discussions des Ministres des Finances des pays de la zone euro se sont soldées, mardi soir, par une nouvelle impasse, tuant dans l’œuf les hautes espérances des opérateurs qui attendaient de voir ces négociations donner lieu à une quelconque forme de résolution (temporaire ou définitive). Certes, les statistiques prévisionnelles sont en défaveur du scénario catastrophe du Grexit (éventualité de voir la Grèce quitter la zone euro), puisque le consensus expert rappelle qu’il « y a certainement moins d’une chance sur quatre que la Grèce sorte de la zone euro à court et à moyen terme », dans la mesure où « un compromis parait inévitable puisque le pays ne peut pas se passer de la protection offerte par la BCE ». Toutefois, les répercussions de cette crise prolongée se font de plus en plus sentir au sein des marchés d’investissement, tant européens qu’internationaux. C’est notamment et particulièrement le cas du marché aurifère. Une sévère vague correctionnelle qui n’a pas fini de faire parler d’elle et que les experts de Saxo Banque notent en soulignant que « l’or chute alors que les responsables de l’Eurogroupe laissent jusqu’à vendredi à la Grèce pour accepter les conditions de la prolongation du plan de sauvetage, (…) La Grèce s’est pourtant montrée largement en désaccord par rapport à celui-ci hier ».

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