La crise grecque éclipse les conflits internationaux
Ce ne sont pourtant pas les conflits internationaux qui manquent à l’appel, en ce moment. En Ukraine, à titre d’exemple, et en dépit du récent cessez-le-feu, des batailles dispersées demeurent actives à l’Est de l’Ukraine, avec des séparatistes pro-russes qui maintiennent fermement leur progression. Autre sujet de crise internationale ; l’impact de la menace de l’Etat Islamique sur le marché pétrolier du Moyen-Orient. Fatih Birol, nouveau directeur général de l’Agence internationale de l’Energie en attente d’assumer officiellement ses fonctions, a mis en garde cette semaine contre « la montée en puissance » d’ISIS et le risque économique et géopolitique considérable que cela représente pour l’ensemble du marché pétrolier de la région, arguant que « non seulement l’organisation fondamentaliste occupe une partie de l’Irak, mais elle menace maintenant de faire de même en Libye ». Bref ; des conflits et crises en profusion. De quoi peser lourdement sur l’évolution des marchés financiers internationaux. Pourtant, c’est surtout la nouvelle impasse du dossier grec qui monopolise l’attention et semble influencer le plus l’orientation des principales places boursières mondiales. Les marchés européens sont particulièrement touchés et enregistrent une série noire de performance dans un rouge plus ou moins prononcé, même si le marché grec demeure –assez logiquement- le plus atteint et celui qui peine le plus à sauver les meubles. Rappelons en effet que la réunion des ministres des Finances de la zone euro, relative à la dette grecque, a connu une issue négative, avec des ministres qui semblent « pour le moment faire bloc pour défendre une position de fermeté face à Athènes“, selon l’analyse de Stan Shamu, stratégiste de marchés chez IG.
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