L’emploi américain tire l’once vers le bas
Le marché aurifère traverse une semaine boursière dont le bilan final est en bonne voie d’être globalement baissier, subissant ainsi les effets prolongés de la publication des chiffres relatifs à l’emploi américain, à la fin de la semaine dernière. L’once continue de s’éloigner progressivement du palier des 1 300 dollars, se rapprochant même désormais du plancher des 1 200 dollars. Et bien que sa performance en euros demeure dans le vert, depuis le début de la semaine, le métal jaune affiche une mine morose en dollars. La conjoncture mondiale, dans son ensemble, serait pourtant favorable à l’appréciation de la valeur refuge de l’or, notamment en Europe où le dossier Grec (et le potentiel Grexit) continue de provoquer l’inquiétude très légitime des investisseurs. Toutefois, du fait de sa corrélation plus directe avec le billet vert, le métal jaune subit plus lourdement les nouvelles en provenance de l’économie américaine. Et c’est donc les chiffres de l’emploi/chômage américain (récemment annoncés par le Département du Travail) qui dicte cette semaine la tendance du marché aurifère. Chez le courtier britannique Triland Metals, les analystes confirment cette théorie, soulignant que « le complexe (des métaux précieux) panse les blessures reçues vendredi dernier“. Il faut en effet souligner que le nombre de créations d’emplois a dépassé les prévisions des économistes, insufflant un regain d’espoir et d’optimisme dans les marchés US. Du coup, les experts estiment que « les craintes d’un ralentissement marqué de l’économie américaine ont perdu du terrain, ce qui pèse sur la demande de valeurs refuge dont l’or fait partie ».
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