Incertitude et méfiance des marchés
La semaine dernière s’était clôturée sur une note particulièrement indécise et dominée par les doutes et les incertitudes, à l’image du dossier grec qui continue à provoquer la méfiance des opérateurs, plombant bon nombre de marchés d’investissement, des deux côtés de l’Atlantique. Cette situation est bien résumée par Tony Cross, analyste marché chez Trustnet Direct, qui souligne à ce sujet qu’on n’a pas observé « de progrès sur la dette grecque, Athènes et Berlin semblant dans une impasse, tandis que le rebond des prix du pétrole n’offre plus guère de soutien significatif aux valeurs énergétiques ». Du coup, la plupart des marchés financiers internationaux ont débuté cette nouvelle semaine boursière sur une note plus ou moins baissière, en fonction de leur corrélation (directe et indirecte) avec le dossier grec mais aussi avec les places boursières américaines qui accusent le contrecoup d’une stagnation des indices macroéconomiques de l’économie nationale. Le Département du Travail US avait pourtant créé la (bonne) surprise, à la fin de la semaine dernière en annonçant des chiffres meilleurs que prévu. Une nouvelle qui n’a toutefois pas réussi à améliorer le niveau d’optimisme des investisseurs. Par ailleurs, rappelons que la saison des publications relatives aux résultats trimestriels des géants économiques (américains et européens) touchera à sa fin au terme de cette semaine. Côté américain, on guettera notamment les résultats de Coca-Cola et Cisco qui seront les derniers à publier leurs chiffres. Sur la rive européenne, Lagardère, Michelin, EDF, L’Oréal, Publicis et Renault seront les points de focalisation de la semaine.
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