L’once continue à stagner
Le prix de l’once continue à avancer en dents de scie, vacillant constamment entre rebond haussier sans grande conviction et vagues de correction répétitives. Les montagnes russes de la semaine boursière en cours auront toutefois confirmé la profonde confusion des marchés financiers, dans un contexte économique et monétaire fortement dominé par les annonces et décisions –généralement inattendues- des principales banques centrales internationales. Certains observateurs avaient souligné la corrélation indirecte entre la stagnation du prix de l’once (durant les deux dernières séances) et la visite du premier ministre grec à Paris dans le but de « négocier une remise sur sa dette, et même l’émission de nouvelles obligations avec un remboursement indexé sur sa croissance ». L’once a pourtant enregistré, cette semaine, un record en monnaie unique, frôlant les 1.400 euros par once, du jamais vu, depuis l’automne 2012, époque à laquelle les facteurs favorables à sa hausse s’étaient parfaitement alignés (et notamment le risque de la dissolution de la zone euro). Cette semaine, les opérateurs ont pris connaissance de certains indicateurs européens importants, dont notamment l’indice PMI final Markit composite qui s’est hissé à 52,6 au mois de janvier. Chris Williamson, chef économiste chez Markit modère toutefois cette nouvelle en rappelant que « parmi les menaces qui continuent toutefois de peser sur l’économie de la zone euro, figurent les risques d’aggravation de la crise grecque et les tensions politiques avec la Russie ».
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