Les marchés espèrent, le pétrole dans le collimateur
Le pétrole est à nouveau à l’honneur cette semaine, avec de forts espoirs focalisés sur son évolution à court terme, poussant les marchés financiers et leurs investisseurs à jouer la carte de la méfiance, leur optimisme plombé par les doutes exprimés par certains concernant la possibilité d’un retour du calme sur le marché pétrolier, mais aussi concernant les négociations relatives à la dette grecque. Toute la communauté analyste s’accorde actuellement à afficher une méfiance légitime, bien que largement teintée d’un optimisme tout aussi justifié. Chez Trustnet Direct, par exemple, les spécialistes estiment que « les cours du pétrole reculent encore (autour de 48 dollars le baril actuellement), mais nous demeurons bien au-dessus des planchers de la semaine dernière, ce qui conforte l’idée selon laquelle le pire de la chute peut désormais être derrière nous ». Côté européen, il faut également admettre qu’un calme relatif après la tempête baissière s’annonce clairement sur la majeure partie de la zone. La situation passe en effet à la stabilité en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas et en Irlande, avec un niveau de croissance accéléré en Espagne et aux Pays-Bas. Chris Williamson, chef économiste chez Markit rappelle à ce sujet que « le secteur manufacturier de l’Eurozone continue d’afficher un taux de croissance très faible, les données de janvier venant ainsi confirmer la nécessité des mesures drastiques de relance économique engagées par la BCE ».
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