Les marchés euro au cœur des préoccupations

Difficile de prévoir l’avenir des marchés financiers de la zone euro, ne serait-ce qu’à court terme, d’autant plus que la conjoncture économique, dans sa globalité, offre des indicateurs très mitigés et appelant majoritairement à la méfiance. C’est sur fond général de correction que les marchés de la zone des 18 évoluent cette semaine, avec des publications macroéconomiques (notamment celle relative aux commandes de biens durables) ainsi que les résultats trimestriels des entreprises et groupes d’entreprises qui invitent essentiellement aux prises de profits. A l’heure où le CAC 40 est sur le point d’enregistrer un nouveau sommet historique (pour un mois de janvier), et où le Dax affiche une performance historique très similaire, les analystes de Barclays Bourse estiment unanimement qu’il est difficile, pour l’instant, de « savoir si les mesures de la BCE produiront des effets sur la croissance des pays membres, il semble toutefois certain que cet afflux de liquidités favorisera la valorisation des marchés actions de la zone ». Toutefois, les experts de Trustnet Direct rappellent également que plusieurs dossiers assez alarmants demeurent encore en suspens, pour cette nouvelle année, dont surtout la situation grecque et l’avenir de la zone euro. En attendant de trancher sur ces questions, c’est avec un enthousiasme très tiède que les marchés euro ont accueilli l’annonce du PIB du Royaume Uni qui a enregistré une hausse de 0,5% au dernier trimestre 2014, décevant les prévisions des experts qui tablaient sur une progression de 0,6%, et « marquant un ralentissement par rapport au taux de 0,7% du troisième trimestre ».

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