La baisse du pétrole plombe les marchés
En dépit d’une tendance haussière généralisée qui persiste, les principales places boursières internationales enregistrent, en ce début de semaine, une stagnation notable, accusant le contrecoup du retour du spectre de crise sur le marché pétrolier. Lundi, les experts (notamment ceux du groupe IG) annonçaient une semaine peu dynamique, rappelant qu’il « n’y a pas grand-chose à l’ordre du jour cette semaine en raison de sa nature écourtée », tout en soulignant que « le principal événement en Europe sera la tenue d’une nouvelle élection présidentielle en Grèce ». Or, l’actualité économique mondiale avait rapidement créé de quoi secouer la sérénité annoncée de la semaine. Les cours du pétrole viennent en effet de rechuter (-2% à 56 dollars le baril de WTI), tassant, dans la foulée, les gains des indices d’actions accumulés. En tout cas, le facteur ‘Grèce‘ demeure de mise, puisqu’on table sur l’issue de cette affaire pour offrir une nouvelle orientation aux marchés d’investissement, surtout européens. Les analystes de XTB France notent en effet que, « en cas de non élection d’un président de la République, il y aura une dissolution du Parlement, et dans ce cas, des législatives anticipées pourraient amener au pouvoir un gouvernement de gauche anti-euro ». Sur le front des statistiques de la semaine (et elles sont particulièrement rares), on notera essentiellement le rapport relatif aux ventes de logements anciens américains qui ont enregistré une baisse de 6,1% à 4,93 millions d’unités, en rythme annualisé le mois dernier, soit leur pire performance depuis mai 2014, selon l’Association nationale des agents immobiliers (NAR).
Retour