L’or subit de nouvelles pressions baissières
Les marchés financiers reprennent des forces et des couleurs, plombant ainsi automatiquement le marché aurifère qui subit à nouveau les pressions baissières imposées par le billet vert (en pleine reprise) et les prémices de la fin de la crise du secteur pétrolier. Certes ; les investisseurs (en particulier sur les marchés de la zone euro) demeurent relativement méfiants et hésitants, maintenant la performance des principales places boursières dans un vert assez précaire. Mais c’est une nervosité qui découle surtout de l’attentisme entourant la réunion du comité de direction de politique monétaire de la réserve fédérale américaine (FOMC) qui s’achèvera au milieu de cette semaine (le mercredi 17 décembre). Un sentiment d’appréhension que les experts trouvent légitime, à l’image des analystes du groupe IG qui estiment qu’après « les bons chiffres économiques récemment publiés, particulièrement sur le front de l’emploi, le risque est que la Fed se montre plus ferme dans sa politique ». Le métal jaune continue toutefois à bénéficier de quelques facteurs haussiers assez solides tels que la demande physique, et plus particulièrement celle en provenance de la Turquie. Les analystes d’Unicredit rapportent en effet que « la demande physique d’or (venant de Turquie) sur les marchés au comptant a également contribué à fortifier les cours du métal jaune », ajoutant également que « les dernières statistiques d’importation d’or en Turquie, une plateforme majeure de raffinage d’or, ont atteint leur plus haut niveau en cinq ans ».
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