Vendredi dernier marquait également, accessoirement, la fameuse séance des ‘trois sorcières‘, et devait se dérouler (sans grande surprise) dans la hausse technique qui caractérise les marchés US, depuis un mois. Or, selon les experts, la séance s’est « transformée en euphorie dès la deuxième heure de cotations avec la charge héroïque -et simultanée- de la BCE et de la banque populaire de Chine qui se lancent à l’assaut des forces déflationnistes, avec la manette de l’imprimante à billets à la main ».
Et bien que l’euphorie excessive de Wall Street se soit rapidement tassée (sur la base notamment du ‘programme minimum‘), en deuxième partie de séance, il suffisait alors de préserver –ne serait-ce que partiellement- les gains massifs déjà accumulés. Méthode qui a eu l’effet escompté ; « faire de ce terme boursier de novembre -qui s’achevait ce vendredi- le plus fabuleux mois boursier de toute l’histoire des marchés US ».
La communauté économiste souligne d’ailleurs, à l’unanimité, le rôle majeur qu’aura joué l’annonce de Pékin concernant la baisse de ses taux (de 3% à 2,75%) dans cette récente euphorie, ayant naturellement ravivé les espoirs relatifs à une re-dynamisation de l’activité économique chinoise, « second consommateur de matières premières de la planète ».
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