L’or suisse de nouveau à la une
Les adeptes de l’initiative « Sauvez l’or suisse » ne lâchent pas prise, et semblent toujours aussi solidement soutenus par toute une vague populaire et politique qui partage la même conviction que l’or physique demeure la valeur refuge, une garantie d’indépendance économique et la meilleure protection contre les crises présentes et futures. Une conviction qui les avait initialement poussés à créer l’initiative, avec la détermination de ramener l’intégralité de l’or suisse, stocké dans différentes banques centrales à travers le monde, sur son territoire d’origine. L’initiative a fait couler énormément d’encre, a provoqué un certain malaise diplomatique (avec notamment le gouvernement américain et la banque centrale européenne), et son issue a étonnamment laissé les deux parties concernées également frustrées. Ni l’UDC (parti politique créateur de l’initiative), ni la BNS (banque nationale suisse, directement visée par les exigences de l’initiative) n’ont en effet été satisfaits par le résultat des négociations. Les porte-paroles de l’initiative accusent ouvertement les banquiers et les politiciens de « jouer au Monopoly avec le stock de métal jaune, fruit du travail des générations passées et propriété du peuple ». Selon eux, il est primordial de rattraper les erreurs du gouvernement suisse et de la BNS en « bradant ces biens et ramener la part en or des actifs de la banque nationale suisse à 20% ». Leurs nouvelles exigences ? La BNS ne doit plus jamais vendre l’or suisse, et aussi « arrêter de miser sur des devises étrangères à l’avenir incertain ».
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