La FED et l’Ecosse se disputent l’attention des marchés
Et il est, c’est vrai, difficile de faire un choix entre les deux actualités majeures, même si l’une appartient à la sphère géopolitique et que l’autre nous est servie par un contexte purement économique. Mais un point commun réunit indéniablement les dernières annonces de la FED et le ‘non‘ majoritaire écossais refusant de se défaire du Royaume-Uni ; les deux nouvelles ont fait déferler, à l’unisson, une gigantesque vague de soulagement sur l’ensemble des marchés d’investissement à travers le monde, et notamment des deux côtés de l’Atlantique. Francfort, Paris, Amsterdam, Lisbonne, Madrid, Bruxelles, Londres, Milan, New York, Dow Jones et Nasdaq ont tous clôturé la semaine avec des performances haussières variant entre 0,4% et 1%. Les places boursières majeures sont ainsi naturellement rassurées par les derniers événements qui installent clairement les bases d’une stabilité économique et politique Us et Euro, tout du moins sur le court terme. Chez RTFX, on explique que « le marché action américain a réussi à clôturer en territoire positif (…), après que la FED ait indiqué que ce serait la fin du QE (quantitative easing) en octobre et ait réitéré le fait qu’elle ne relèverait pas ses taux avant une période considérable ». De son côté, Stan Shamu, stratégiste chez IG, rappelle que la victoire du ‘non‘ (en Ecosse) devrait entraîner « un vrai rally de soulagement et aurait un effet bénéfique sur la livre comme sur les actions ». Mais chez le courtier londonien Triland Metals, c’est surtout pour le métal jaune qu’on s’inquiète, soulignant que, avec les récents développements économiques et autres, « l’or est bien parti pour continuer de baisser, et les 1.180 dollars pourraient être très bientôt d’actualité ».
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