L’Ukraine pour orienter les marchés…vers la baisse
Dans la confusion qui règne actuellement sur les principaux marchés financiers internationaux, un indicateur solide –peu importe sa nature- est avidement guetté par les investisseurs. Et l’Ukraine pourrait bien offrir cette orientation tant anticipée, même si elle pointe plutôt vers un repli prudent des marchés. La crise ukrainienne vient en effet de prendre un tournant assez négatif, « après que les autorités ukrainiennes ont dénoncé l’entrée d’un convoi humanitaire russe sur leur territoire sans l’aval de Kiev et sans l’escorte prévue du Comité international de la Croix-Rouge », ramenant ainsi le processus de trêve (voire de paix) plusieurs pas qui éloignent à nouveau les deux pays de la possibilité d’un arrêt imminent des hostilités. Ce nouveau rebond de crise géopolitique mondiale vient certainement renforcer la reprise (pour l’instant) relative du marché aurifère. La valeur refuge du métal jaune pourrait toutefois profiter bien plus des tensions géopolitiques, d’autant plus que la récente intervention de Janet Yellen, présidente de la réserve fédérale américaine, a jeté un grand froid sur l’enthousiasme prolongé des marchés américains, avec ses propos trop flous qui ont eu pour seul effet d’approfondir la confusion des principaux opérateurs tant sur l’orientation future de l’institution que sur la direction à prendre au sein même des marchés. En termes d’indicateurs macroéconomiques, la fin de cette semaine sera toutefois marquée par une nouvelle série de publications de résultats semestriels à Paris, dont notamment ceux d’Accor, Bouygues, Essilor, Pernod Ricard, Veolia Environnement et Vivendi.
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