Des marchés déprimés par des chiffres décevants
Et, une fois n’est pas coutume, il s’agit d’une dépression qui règne sur les deux rives de l’Atlantique, bien que ses causes proviennent essentiellement de la côte américaine et ses derniers rapports économiques décevants. Certes, la rive européenne et sa conjoncture géopolitique maussade ne sont pas en reste non plus ; entre « défaut argentin et tensions russo-occidentales », le bloc euro confirme également sa participation active à la morosité des marchés d’investissement. Mais c’est surtout l’économie US qui est actuellement à l’ordre du jour. Une récente enquête mensuelle réalisée auprès des directeurs d’achats locaux avait en effet révélé que la croissance de l’activité économique dans la région de Chicago a « fortement décéléré au mois de juillet », ramenant l’indice PMI de Chicago à 52,6, à l’heure où les prévisions des économistes le plaçaient aux environs des 63, après les encourageants 62,6 du mois de juin. Par ailleurs, le taux de chômage n’affiche pas non une bonne performance. Un autre rapport majeur du Département du Travail indique en effet que « les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage ont rebondi de 23.000 aux Etats-Unis lors de la semaine du 26 juillet, à 302.000 contre 279.000 la semaine précédente ». Bref, une conjoncture générale bien maussade qui devrait booster le marché aurifère. Or, avec la chute de la demande physique asiatique se tient en obstacle face à cette possibilité. Les experts soulignent que « avec une demande pas suffisamment robuste de la part des deux plus grands consommateurs d’or de la planète, il est difficile d’envisager que les prix se reprennent de manière significative ».
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