Evolution de l’or : L’équilibre précaire des 1.300 dollars
Rien à signaler de significatif concernant cette dernière semaine boursière de juillet, sur le marché de l’or, si ce n’est que le métal jaune avance à nouveau sur la corde (très) raide d’un palier qui marquera certainement l’année aurifère 2014 comme le plus obstiné et difficile. Le seuil des 1 300 dollars l’once aura en effet donné du fil à retordre au métal jaune qui peine, depuis le début de l’année, à en briser définitivement la résistance afin de se propulser vers les paliers suivants. Tantôt simplement incapable de le briser, souvent peinant à s’en libérer et à le dépasser, le métal jaune n’a manifestement pas encore trouvé le moyen de résoudre le mystère de cette charnière stagnante qui plombe son évolution. Et rien n’y fait ; ni les crises géopolitiques mondiales persistantes, ni les décisions accommodantes des principales institutions financières (FED, BCE…), ni même la chute occasionnelle et considérable du billet vert n’ont réussi à fournir la conjoncture favorable capable d’extirper le prix de l’once du creux désormais très familier des 1 300 dollars. Et sur fond de tensions renouvelées et décuplées du conflit russo-ukrainien, les observateurs s’attendent –logiquement- à voir l’or réussir enfin à en tirer bénéfice ; d’ailleurs les experts du groupe ANZ estiment que « les achats à titre de précaution ont constitué l’unique facteur de soutien des cours », rappelant cependant que « les banques centrales de plusieurs pays comme la Russie, le Kazakhstan et le Mexique, ont selon les statistiques du FMI accru leurs stocks d’or monétaire ».
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