L’or hésite, en quête de catalyseur
C’est d’ailleurs le sentiment général qui règne actuellement sur l’ensemble des marchés d’investissement, aurifère et autres. Le métal jaune peine à s’éloigner du palier des 1 300 dollars l’once, même s’il ne semble pas non plus près de céder ce terrain là.
Certes, durant la séance de mardi (22/07), l’once avait, selon les observateurs, « connu une embardée en milieu d’après-midi à l’annonce des chiffres américains de l’inflation ». Rappelons en effet que les chiffres de l’inflation américaine (pour le mois de juin) avaient relativement dépassé les prévisions des experts, et avaient même excédé les 1,9% enregistrés au mois de mai.
Du coup, l’or en avait profité pour marquer un pic de mi-séance. Mais ce rebond notable n’aura pas duré, rapidement plombé par l’appréciation inattendue du billet vert contre l’ensemble de ses principaux concurrents. Pour l’équipe de spécialistes d’Aurel BGC, « les investisseurs semblent avoir surtout apprécié que la croissance de ce noyau dur sur un an repasse en-dessous de 2%, à 1,9%. A leurs yeux, cela évite aux banquiers centraux de se trouver sous la pression d’une inflation ‘trop forte’ ».
De leur côté, les analystes de Commerzbank placent bien les perspectives de la relique barbare haussières, mais uniquement à court terme, rappelant que, pour le mois de juin, les statistiques douanières de la Suisse ont révélé que « la Chine n’a importé que 6 tonnes de métal jaune d’Helvétie, soit la moitié du chiffre constaté le mois précédent ».
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