Des marchés moroses et une baisse généralisée
Même les marchés américains, avec leurs indicateurs au top de leur forme et leurs rapports chiffrés dans le vert, n’ont pas réussi à éviter la vague de morosité baissière qui traverse actuellement la planète économique. Après l’Europe, c’est au tour de la rive américaine de l’Atlantique de succomber à l’ambiance maussade imposée par les nombreuses crises géopolitiques mondiales. Actualité géopolitique mouvementée oblige, l’heure est naturellement à la méfiance, sur les marchés d’investissement. Tendance et analyse confirmées par l’ensemble des experts, à l’image de Chris Beauchamp, analyste des marchés chez le groupe londonien IG, qui souligne que « les scènes de conflit qui dominent actuellement sur les écrans, qu’elles viennent de Gaza, de Syrie ou d’Ukraine, provoquent une éruption d’aversion au risque sur les marchés financiers ». Et dans une analyse technique plus détaillée, le spécialiste rappelle également que « la possibilité de nouvelles sanctions contre la Russie explique pourquoi le DAX souffre davantage que le FTSE, compte tenu des liens étroits entre l’Allemagne et l’ours russe ». En tout cas, cette nouvelle semaine boursière verra bon nombre de rapports être dévoilés, dont notamment les performances trimestrielles de certains géants US et Euro (Apple, Microsoft, Coca-Cola, United Technologies, Boeing, AT&T, General Motors, Caterpillar, Publicis, Daimler, Unilever, Nokia, LVMH, Lafarge, Danone…). Côté indicateurs américains, on guettera également quelques publications plus ou moins majeures relatives notamment à l’inflation, aux ventes de logements et aux commandes de biens durables. Côté européen, ce sont les indices PMI du bloc des 18 qui seront à l’ordre du jour.
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