Les marchés européens encaissent le coup FED
En début de semaine, l’ensemble des observateurs professionnels prévoyaient, à l’unanimité, que « la présentation devant le Congrès du rapport semestriel de Janet Yellen, la présidente de la FED, sur la politique monétaire, (…) devrait logiquement venir rassurer les marchés ». Ils auront vite fait de déchanter, puisque la présidente de la réserve fédérale américaine n’a pas hésité à lâcher une nouvelle ‘bombe‘ ; la hausse imminente des taux d’intérêt directeurs de l’institution. Une annonce qui fait suite à une autre annonce similaire, la semaine dernière, confirmant la fin définitive des injections monétaires mensuelles massives fournies par la FED pour soutenir l’économie nationale. Du coup, les marchés européens, déjà largement stagnants, encaissent davantage le coup et peinent à trouver leur équilibre entre les ‘bombardement‘ FED et la succession de mauvaises nouvelles sur le territoire même de la zone des 18. A l’heure même où les inquiétudes autour de la crise portugaise continuent à faire rage, c’est au tour de deux grandes puissances euro de flancher. D’abord, le Royaume-Uni où le « taux d’inflation a accéléré à un rythme annuel de 1,9% en juin 2014, contre 1,5% en mai ». Et en Allemagne, on se montre « moins optimiste que prévu, d’après l’indice ZEW qui rétrocède 2,7 points à 27,1 en juillet, alors que les économistes attendaient une baisse plus modeste ». Pour les experts de Natixis, « bien que cette baisse se montre moins significative que lors des mois précédents, l’indice se situe désormais légèrement au-dessus de sa moyenne de long terme (24,7), indiquant que l’économie allemande n’est guère susceptible de gagner de l’allure cette année ».
Retour