Marchés euro : Un juillet morose après l’euphorie de juin
Sur la rive européenne, ce deuxième semestre 2014 débute dans une ambiance assez maussade, une humeur générale d’autant plus accentuée par le contraste qu’elle offre avec l’euphorie relativement excessive qui avait caractérisé la fin du premier semestre, et notamment le mois de juin. Et en dépit de l’optimisme latent que traduit la confiance des annonces faites par la réserve fédérale américaine, la semaine dernière, la morosité des marchés euro semble également déteindre sur leurs homologues US. Côté européen, les facteurs d’inquiétudes prennent essentiellement racine dans « les dernières statistiques provenant de France », jugées « une fois de plus décevantes », ce qui a pour effet de « contrecarrer le scénario d’embellie conjoncturelle ». Mais rappelons également que les britanniques n’ont pas manqué d’offrir leur propre lot de données macroéconomiques décevantes, avec notamment « le déficit commercial qui s’est creusé (…), ressortant à 2,4 milliards de livres en mai, soit 300 millions de plus qu’au terme du mois précédent ». Sans compter la bataille du gouvernement britannique pour arrêter la progression de la bulle immobilière londonienne expliquant l’incapacité de la Bank of England à opérer la très attendue « modification de sa politique monétaire (taux directeurs maintenus à 0,5%) ». Ce sont finalement les analystes du groupe IG qui résument le mieux la situation générale, soulignant que « toute chance d’ouverture positive en Europe dans le sillage de Wall Street a déraillé avec la parution de faibles chiffres du commerce extérieur chinois et de données décevantes en provenance de France ».
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