L’or vers un nouveau sommet trimestriel
L’or termine la semaine sur une note joyeusement haussière et maintient la tendance largement positive qui a dominé sur l’ensemble des cinq dernières séances. Propulsé, jeudi en cours de séance, au-delà du palier des 1 340 dollars (1 343,25 dollars l’once), le métal jaune vise actuellement le seuil aussi bien technique que psychologique des 1 350 dollars. Et c’est toute une foule de facteurs qui explique cette nouvelle vague de hausse. Il faut toutefois admettre que bon nombre de ces explications prend indéniablement racine dans l’incontournable ‘élément FED‘. Suite à l’annonce faite par l’institution concernant son intention de mettre un terme à ses achats mensuels d’actifs dès le mois d’octobre 2014, les marchés d’investissement ont eu une réaction inverse à l’évidente confiance qui transparait de cette décision. Le retour des inquiétudes au sein des marchés financiers profitent ainsi pleinement à l’évolution de la relique barbare qui s’impose naturellement avec son rôle traditionnel de valeur refuge et bouclier contre les craintes des opérateurs. Les experts notent d’ailleurs, à ce propos, que « le métal jaune profitait du repli des actifs risqués pour renouer avec des cours perdus de vue depuis la fin de l’hiver », rappelant que « en retenant les cours de Londres, il faut remonter jusqu’au 19 mars dernier pour retrouver trace d’un fixing supérieur à 1.340 dollars ». C’est donc un nouveau sommet trimestriel (voire même des quatre derniers mois) que le métal jaune vise actuellement, sur fond de perspectives et prévisions professionnelles qui le placent désormais haussier. Du moins, sur le court terme.
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