Un début de semaine sous le signe de la retenue
C’est vrai qu’après le marathon de la semaine dernière, les marchés auraient bien raison de prendre une pause bien méritée. Entre les rapports et statistiques plus ou moins importants, les conférences de presse à tout va et les annonces très anticipées des deux côtés de l’Atlantique (BCE et FED), ce début de semaine appelle définitivement au repos et à prendre un peu de recul afin de repartir sur une base solide. D’ailleurs, sur la rive américaine de la planète économique, le jour férié de l’Independance Day (vendredi dernier) avait été l’occasion, pour les marchés nationaux, de souffler, redémarrant, en ce début de semaine d’un pied étonnamment méfiant. Cette prudence est étonnante dans la mesure où les dernières statistiques économiques US ont été pour le moins encourageantes, dont notamment et particulièrement, celles relatives à l’emploi durant le mois de juin. Dépassant de loin les prévisions des économistes du pays, les chiffres publiés par le DoL dévoilaient un total de 288 000 emplois non agricoles créés, contre les quelques 215 000 escomptés par les observateurs. Sans compter le taux de chômage qui a reculé de 0,2 point (à 6,1%), à l’heure où les économistes le plaçaient, à l’unanimité, dans un niveau parfaitement stabilisé autour des 6,3%. Pour bon nombre d’analystes, à l’image de ceux de Natixis, « ce rapport montre une nouvelle fois que le marché de l’emploi se renforce et que l’économie américaine gagne de l’allure après sa contraction temporaire du premier trimestre ». De son côté, Chris Williamson, chef économiste chez Markit, confirme également cet optimisme, rappelant que « l’indice PMI (à 57,7, durant le mois de juin) confirme que l’économie tourne à plein régime »
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