Evolution de l’or : Les facteurs de baisse 2
Après une clôture spectaculaire (un sommet historique), la semaine prochaine, Wall Street remet le couvert cette semaine et enchaîne des statistiques qui –même si elles ne sont pas aussi spectaculaires que celles enregistrées à la fin mai- demeurent suffisamment impressionnantes pour plomber le marché aurifère. Mais les résultats US sont loin d’être les seules explications logiques à ce passage à vide que traverse le métal jaune. Il faut également détourner les yeux des deux rives de l’Atlantique, pour regarder du côté asiatique, où la conjoncture n’est pas non plus favorable à une hausse du marché, à court terme en tout cas. En effet, les experts de Standard Bank rappellent que « les importations d’or de la Chine continentale depuis la région autonome de Hong Kong ont baissé de 80,5 tonnes en mars à 65,4 tonnes en avril ». Pas de quoi s’alarmer pour autant, puisqu’ils soulignent qu’il ne s’agit pas d’une surprise dans la mesure où « la prime présentée par le cours de l’or sur le Shanghai Gold Exchange (relativement aux marchés internationaux) a été négative durant la majeure partie du mois d’avril ». Fait indéniable à conclure, à ce niveau, néanmoins ; la demande domestique en métal jaune a relativement reculé. Les analystes rappellent d’ailleurs également que « Hong Kong est le premier canal utilisé par les importations d’or de la Chine », et que, partant de ce constat, il n’y a rien d’étonnant à ce que « d’une manière générale, en Asie, la demande soit sans relief », avec peu de signes de reprise à court terme.
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