Les records des marchés US défient le PIB en baisse
Et le timing n’a rien à voir avec ces sommets alignés, tout au long de la semaine passée, par les marchés américains. Car, les experts le rappellent, « il ne s’agit que d’une fin de mois calendaire et non d’une séance des “4 sorcières”, ni d’une fin de trimestre, ni d’une expiration d’options sur la volatilité ». Pourtant, il faut rappeler qu’un récent rapport dévoilait que le PIB américain créait la surprise, en enregistrant une baisse inattendue de -1%, au premier trimestre 2014. Et c’est un résultat qui soulève plusieurs points d’interrogation sur les intentions même de la réserve fédérale américaine et sur ses décisions relatives à l’orientation future de sa politique monétaire. Les experts rappellent en effet que si le PIB américain continue à souffrir « de la stagnation de l’Europe et de lourdes interrogations concernant la prospérité de la Chine, alors, la FED pourrait repousser de plusieurs mois, voir de plusieurs trimestres la perspective d’un resserrement de sa politique monétaire ». Cette baisse du PIB (en dépit des doutes qu’elle provoque) a été pourtant étonnamment fêtée par des records absolus affichés par l’ensemble des marchés US. Tour d’horizon ; S&P à +0,54%), Dow Transport à +0,45%, Nasdaq +0,54%, Yahoo! A +0,4%, Facebook à +0,5%, Microsoft à +0,8%, Vertex à +1,5%, Apple à +1,8%, ou encore Biogen à +3,6%. Pour l’heure, il faudra guetter quelques résultats et rapports relativement mineurs, dont notamment ceux relatifs aux dépenses des ménages, l’indice PMI de Chicago ou la confiance des consommateurs de l’Université du Michigan.
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