Des marchés méfiants et entièrement acheteurs
Les marchés américains arrivent à peine à déteindre sur leurs homologues européens, et le dollar ne se prive pas pour prendre une bonne marge d’avance sur son rival euro. La guerre entre les deux devises bat son plein, sur fond de marchés toujours aussi imperturbables et quasi léthargiques. Et les experts semblent comprendre le choix des opérateurs de se tenir à l’écart, pour l’instant, justifiant leur attitude méfiante par un attentisme légitime, en dépit d’une semaine boursière américaine démarrée sur les chapeaux de roue. Les bourses new-yorkaises accumulent en effet les records, boostées par des transactions à sens unique (l’achat), notamment des valeurs de biotechnologie et de réseaux sociaux. Toutefois, « personne ne souhaite se mettre vendeur à l’heure actuelle », d’après les observateurs, et « le mélange de faible volatilité, de politiques monétaires accommodantes et d’amélioration de la croissance dans les économies développées fait que les actions demeurent l’actif privilégié des investisseurs en ce moment ». Il faudra probablement attendre les tout premiers résultats et rapports chiffrés de la semaine pour juger réellement de l’ampleur de cette méfiance attentiste des marchés. On guettera notamment les implications de la publication de l’indice ZEW (outil de mesure du sentiment des investisseurs en Allemagne), ainsi que le rapport relatif aux ventes au détail aux Etats-Unis pour le mois de mars 2014.
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