Un agenda économique chargé au service de l’or
Les deux rives de l’Atlantique sont à la veille d’un événement relativement majeur, et les marchés s’en ressentent. Dans un ping-pong visuel exténuant, les regards des opérateurs font actuellement un va-et-vient incessant entre les Etats-Unis (où la présidente de la réserve fédérale américaine est sensée effectuer une intervention devant les parlementaires américains) et entre l’Europe (où le conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne est sensé livrer les conclusions de sa réunion mensuelle en fin de semaine) ; Bref, l’heure est à l’attentisme, et les opérateurs n’hésitent pas –et à juste titre- a jouer la carte de la prudence, préférant laisser l’issue de cette semaine, à l’agenda économique très chargé, guider leurs futurs investissements. Ces tensions attentistes viennent s’ajouter aux tensions géopolitiques mondiales (crise russo-ukrainienne) pour offrir au marché aurifère le tremplin idéal lui permettant de rebondir, après deux semaines de creux inextricable. Et c’est une reprise aurifère qui s’opère pourtant en dépit d’une série de résultats économiques US assez optimistes, cette semaine. Il faut croire que la crise géopolitique réussit actuellement à mener la danse, imposant sa loi –celle du plus fort facteur- aux marchés économiques et financiers. L’once d’or vise désormais le palier des 1 315 dollars, un seuil qu’il devrait franchir avant la fin de la semaine.
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