L’or porté par la crise géopolitique
Sous la pression persistante d’une crise mondiale, les marchés financiers cèdent du terrain et le marché aurifère reprend de belles couleurs. Fidèle à sa sempiternelle logique, l’équilibre des forces penche uniquement d’un côté, et c’est le métal jaune qui en profite, pour l’instant. En effet, après la reprise des hostilités (géopolitiques et militaires) entre la Russie et l’Ukraine, c’est au tour de la Chine de venir ajouter son grain de sel à une recette internationale déjà bien trop épicée. L’heure est à la méfiance et ce ne sont pas les experts du groupe Valutrades qui vont nous contredire puisqu’ils affirment que « les inquiétudes concernant la santé de l’économie chinoise ont pesé sur le sentiment des marchés asiatiques, en dépit d’un rapport publié par Pékin peignant un tableau positif de l’emploi dans le pays ». Et il semblerait que les marchés américains ne sachent pas trop où donner de la tête, sur la base de ces regains d’inquiétudes internationales, d’autant plus que les nouvelles économiques nationales (US) ne sont pas bien meilleures et portent peu à l’optimisme. Rappelons en effet que les quelques rapports publiés tout au long de la semaine (immobilier, résultats trimestriels de Microsoft et Visa…) ont été globalement décevants et bien en-deçà des prévisions expertes. Côté américain, l’espoir général se tourne désormais vers les conclusions du rapport relatif à l’indice de confiance du consommateur de l’Université du Michigan en données définitives. « Annoncé en hausse à 82,6 pour le mois d’avril », l’indice pourrait révéler une nouvelle déception et causer, ainsi, aux marchés un nouveau coup baissier. Du coup, seul l’or tire son épingle du jeu, profitant de la crise pour briser (enfin !) le mauvais sort des 1 300 dollars l’once.
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