Production d’or au Ghana : Une chute historique
La commission ghanéenne de régulation des mines a récemment publié un rapport officiel, sous forme de bilan annuel, qui révélait une baisse surprenante de la production nationale de métal jaune. En effet, le bilan établi au début de l’année 2014, marque une chute considérable de l’ordre de 18%. La commission explique ce repli notable par « le ralentissement volontaire opéré par certaines compagnies » en raison de la stagnation prolongée des prix du marché aurifère. Pour rappel, le Ghana est, à ce jour, le deuxième producteur d’or en Afrique, derrière l’Afrique du Sud, et il marque aujourd’hui sa pire performance productive depuis 1981, d’après l’étude du site businessday. Une baisse clairement inattendue, puisque, en 2012, la production ghanéenne avait dépassé les 4,2 millions d’onces, dépassant largement celle enregistrée en 2011 (3,6 millions en 2011). Ben Aryee, directeur exécutif de la commission des mines, dissèque d’ailleurs cette chute, dans le cadre d’une conférence de presse officielle, révélant que « entre juillet et septembre 2013, la production est estimé à 840.600 onces alors qu’elle était de 1,2 million au trimestre précédent ». D’après lui, considérant la conjoncture actuelle du marché des métaux précieux, le repli de la production minière du pays était largement prévisible. Il rappelle d’ailleurs que « les revenus aussi bien que les emplois étaient menacés, ce qui a poussé les compagnies à baisser leur production». Quant à la baisse du marché aurifère en tout, la Société Générale l’explique par « un mouvement général de repli des prix des matières premières et surtout par la perception d’un risque persistant de déflation dans les pays développés ».
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