L’or peine à profiter de la conjoncture
L’once d’or peine certes à briser la résistance des 1 300 dollars, mais elle ne cède pour autant pas du terrain non plus. Coincée dans l’intervalle allant des 1 280 à 1 295 dollars, depuis plus d’une semaine, l’once persiste, signe, et maintient ses positions, manifestement déterminé à se libérer de la charnière qui le retient. Les experts en métaux précieux de Triland Metals estiment d’ailleurs que les quelques dernières séances étaient « sans relief aucun, le cours de l’once ne variant que dans un intervalle de dix dollars sur le marché au comptant ». Et pourtant, ce ne sont pas les facteurs décisifs de variation qui manquent à l’appel, sur le plan international. Et c’est notamment le facteur géopolitique qui revient en ce moment sur le devant de la scène, avec le retour en force des tensions russo-ukrainiennes. Les observateurs rapportent en effet que « le pouvoir central de Kiev veut reprendre le contrôle de la partie Est du pays, où se concentrent les populations russophones dont Moscou se veut le protecteur ». Toutefois, même avec ces opérations militaires en cours, le marché aurifère semble avoir du mal, là encore, à profiter de cette conjoncture favorable. La tendance serait, d’après bon nombre d’analystes, sur le point de s’inverser, ramenant le métal jaune sur le chemin de la hausse. Facteur de soutien ? La Chine, encore une fois. Un rapport des observateurs de Commerzbank vient en effet de révéler que la Chine continentale a importé, au mois de mars, « 228 tonnes d’or de la région autonome de Hong Kong, soit 790 tonnes depuis le début de l’année. Ce dernier chiffre est supérieur de 22% à ce qu’il était un an plus tôt ».
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