L’or toujours aux frontières des 1 300 dollars
Et ce sont les 1 300 dollars que le métal jaune semble avoir toutes les peines du monde à franchir, depuis deux semaines. Et les raisons sont aussi nombreuses que variées. Tout d’abord, une conjoncture mitigée qui mêle reprise/stagnation économique et calme/crise géopolitique. Du coup, les investisseurs ne savent plus où donner de la tête et l’impact sur les marchés s’en ressentent. Dans la plupart des cas, c’est l’attentisme qui l’emporte, et les transactions se retrouvent figées, dans l’attente d’un indicateur ou d’un signe économique ou politique suffisamment solide pour relancer la machine. Ce qui n’a pas été le cas, tout au long des dernières semaines. Mais avec la reprise en force de la saison des résultats aux Etats-Unis, les experts s’attendent à ce que les opérateurs reprennent également du service, dans la foulée. Pour l’heure, les analystes de Commerzbank blâment « l’absence (temporaire) de nouvelles économiques significatives », mais aussi l’incapacité de la relique barbare à « tirer parti de l’escalade des tensions en Ukraine ». Toutefois, le facteur le plus important de cette correction persistante reste, selon eux, « la remontée sensible des taux d’intérêt à long terme des emprunts d’Etat américains à dix ans en fin de semaine dernière ». Il faudra donc attendre jusqu’au milieu de la semaine prochaine, au moins, pour décider de la nouvelle tendance du marché aurifère, et pour voir surtout s’il va réussir à briser la malédiction des 1 300 dollars qui lui est actuellement associée.
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