La police démantèle un atelier clandestin d’or à Montreuil
Aussi triste –et surtout illégal- soit-il, ce type de faits divers demeure l’un des signes les plus flagrants de l’engouement constant pour l’or et de son inconditionnelle popularité. Les vols, commerces clandestins et autres formes de contrebandes et de violations relatives à la fabrication et/ou transaction de l’or maintiennent un rythme ascendant d’occurrence et la France ne fait pas exception. La police française a en effet récemment découvert –et saisi- « un atelier de fonderie d’or clandestin dissimulé dans un foyer africain de Montreuil ». L’atelier clandestin en question était dissimulé « dans un foyer de migrants maliens, doté d’une forge et d’outils pour travailler l’or », et serait ravitaillé par une multitude de vols commis dans des bijouteries de la région, pour ensuite le revendre aux résidents du foyer. La totalité des ‘trouvailles‘ a été placée sous scellé, en attendant de pouvoir en effectuer un inventaire définitif. Toutefois, Leparisien.fr rapporte que les forces de la police auraient « saisi 3 kg d’alliage d’or, une pépite de 9 grammes d’or, 5 kg d’argent et près de 8 kg de cuivre ». L’AFP explique d’ailleurs que les racines de cette opération de démantèlement remontent à un vol d’or commis, au mois d’avril 2013, dans la société Thom Europe, « groupement de bijouteries implantées dans les centres commerciaux de Noisy-le-Grand ». D’après l’agence, un employé de l’entreprise, âgé de 58 ans, aurait admis, après arrestation et durant sa garde à vue avoir, avoir « commis ce vol d’or pour le revendre à des Africains résidant dans le foyer de Montreuil ».
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