Monnaies mondiales et pièces d’or : Comment gérer la ruée ?
Le rythme de frappe des pièces d’or a beau atteindre son record absolu, depuis le début de l’année 2014, rien n’y fait ; les autorités monétaires des principaux producteurs mondiaux peinent à s’accommoder au rythme –bien plus soutenu- de la demande internationale. Et dans la famille des Monnaies mondiales, à chacun sa solution, temporaire ou permanente. Si on a déjà abandonné cette bataille là, en Grande-Bretagne, la Monnaie royale ayant annoncé être « à court de pièces pendant plusieurs jours en début d’année, incapable de satisfaire ce qu’elle a qualifié de ‘demande exceptionnelle’ (…) », l’Autriche ferait tourner ses machines 24/24h (plutôt que 16h) », tandis que l’Australie s’est résignée à « recruter du personnel ». Les USA ont quant à eux réussi à relativement gérer la vague impressionnante de demande, bien que Suki Cooper, expert chez Barclays, rappelait récemment que, « sur les trois premières semaines de l’année, les ventes de la Monnaie américaine, la plus importante au monde, dépassaient déjà largement celles de décembre », ajoutant que, « en termes absolus, si les ventes continuent à ce rythme, janvier sera le premier mois le plus fort depuis 1999 ». Côté national, l’Hexagone a choisi de se montrer éclectique, puisqu’on a décidé de n’y frapper aucune monnaie-lingot. La raison ? Selon la version officielle, les institutions monétaires françaises ne sont pas des « traders d’or mais des fabricants d’objets rares ». De ce fait, les pièces d’or frappées en France demeurent « limitées » et sont exclusivement destinées aux numismates, même si on continue à insister sur la détermination de « séduire les Français qui veulent diversifier leurs produits d’épargne ».
Retour