Entre Japon et Europe, l’or tente de se reprendre
Entre une Europe clairement décidée à soutenir son économie par tous les moyens mis à sa disposition et un Japon plongé dans le cœur d’un engouement tout neuf pour le métal jaune, le marché aurifère arrive enfin à trouver un appui suffisamment solide pour rebondir et tenter de quitter le creux de la baisse. En Europe, le taux d’inflation annuel du bloc a été récemment estimé par Eurostat (l’office statistique de l’Union européenne) à 0,5% (mois de mars 2014), ce qui constitue une amélioration (recul) par rapport au mois de février (à 0,7%). D’après les analystes de Barclays Bourse, « les déclarations récentes des membres de la BCE qui consistent à ouvrir la voie à des rachats d’actifs par la Banque centrale européenne ne veulent pas dire que la BCE va agir tout de suite, d’autant plus que la conjoncture continue à s’améliorer en zone euro avec un indice PMI en mars qui ressort au plus haut depuis trois mois ». De son côté, le Japon a récemment monopolisé les discussions des forums aurifères avec son rebond fulgurant de consommation de relique barbare physique (+225%). D’ailleurs, Tanaka Kikinzoku Jewelry, le plus grand détaillant du Japon de bijoux en or, explique même que « sept de ses magasins (sur les 9 que l’entreprise détient à son actif) ont vu leurs ventes de lingots s’envoler de plus de 500% au mois de mars ». Les responsables du groupe rapportent également que « le magasin pilote, basé à Ginza, a même connu une affluence record, avec jusqu’à trois heures de queue pour acheter une barre d’or de 500g (d’une valeur de près de 16.000 euros)».
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