L’or en baisse, sur fond d’intense duel euro/dollar
Et, une fois n’est pas coutume, le duel en question ne profite pas au métal jaune qui souffre au contraire de cette compétition qui semble détourner l’attention des opérateurs des marchés des valeurs. En tout cas, une chose est sûre ; c’est l’euro qui continue de mener la danse pour l’instant, en dépit des résultats économiques américains récemment publiés qui traduisent une certaine amélioration de la situation. Seul hic ; cette amélioration est loin d’être suffisamment solide pour témoigner d’une véritable reprise durable et permanente. Et en attendant que de nouvelles statistiques offrent aux opérateurs des indicateurs clairs sur les perspectives d’évolution de l’économie mondiale, c’est surtout le rebond européen qui se poursuit actuellement, « preuve de l’efficacité du ‘coup de communication’ orchestré par la BCE mardi ». Il faudra tout de même guetter attentivement la publication de la troisième estimation du PIB des Etats-Unis (portant sur les chiffres du quatrième trimestre 2013), mais aussi les chiffres des inscriptions hebdomadaires au chômage. Les analystes d’IG soulignent d’ailleurs qu’il serait intéressant « de savoir si ces inscriptions demeurent à des plus bas de quatre mois avant la parution, la semaine prochaine, du rapport sur l’emploi pour le mois de mars ». Quant à l’euro, les experts estiment qu’on « se trouve bien au-delà de la zone de confort de la devise européenne », ce qui a pour effet de conforter « la perspective d’une intervention de la BCE, surtout si les difficultés des pays du Sud et de la France se confirment ». En d’autres termes, l’évolution de la reprise européenne n’a pas fini de monopoliser l’attention de la planète économique mondiale, avec, certainement, une attention très particulière accordée aux très anticipées déclarations de la banque centrale européenne, prévues pour la semaine prochaine.
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