Incertitude des marchés, sur fond de flou mondial généralisé

Les marchés et leurs investisseurs ne savent même plus où donner de la tête. La conjoncture (sous toutes ses formes ; politique, géopolitique, économique…) n’offre aucune perspective ou indication claire de l’orientation future (à court et moyen termes) de la situation mondiale. Plusieurs « affaires » mondiales demeurent en suspens, dont notamment et surtout, l’évolution de la politique monétaire de la BCE et l’aboutissement de la crise russo-ukrainienne. Autant d’incertitude qui provoquent des inquiétudes amplement justifiées au sein de la communauté tant analyste que publique. A l’image des experts de Saxo Banque qui retiennent non seulement l’attentisme nerveux planant constamment autour du « contexte de tensions géopolitiques grandissantes », mais également les inquiétudes purement économiques découlées de l’appréhension des conséquences des décisions du « Fonds monétaire international qui devrait annoncer un plan de sauvetage 15 milliards de dollars pour l’Ukraine » avant la fin du mois. De quoi relancer aussitôt les tensions –à peine calmées- entre Russie, d’un côté, et Ukraine/Europe/Etats-Unis, de l’autre. Une affaire à suivre. De son côté, la banque centrale européenne continue de maintenir le mystère quasi-total (à l’exception de quelques déclarations globalement floues et confondantes) autour de ses futures orientations, et plus particulièrement, autour de son intention (ou non) d’offrir un soutien monétaire massif et permanent à l’économie de la zone, sous forme d’un programme durable similaire au fameux et feu QE3, initié, en 2008, par la réserve fédérale américaine. Là encore, une affaire à suivre de près.

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