Les pièces d’or ont le vent en poupe
Certes ; le métal jaune aura connu une année très mouvementée et surtout baissière (pour la première fois en 13 ans), en 2013. Mais cette phase prolongée de correction aura manifestement servi à booster le marché de la demande physique, les investisseurs étant pressés de profiter de la baisse des prix pour faire le plein de relique barbare. Et ce sont les pièces d’or qui ont particulièrement le vent en poupe, en ce moment. Pourtant, et en dépit d’un rythme de production effréné –le plus actif, jamais enregistré dans le monde- les principaux pays d’émission ont beaucoup de mal à satisfaire la demande avide et croissante, en provenance des quatre coins du globe. Les principales institutions spécialisées aux Etats-Unis, en Australie, Autriche et Turquie peinent à frapper suffisamment de pièces d’or, en dépit de leurs efforts redoublés pour s’accommoder aux nouvelles exigences du marché de la demande. Un récent bilan officiel de la situation rapporte que « en Grande-Bretagne, la Monnaie royale est ainsi restée à court de pièces pendant plusieurs jours en début d’année, incapable de satisfaire ce qu’elle a qualifié de ‘demande exceptionnelle’ (…) ». De son côté, l’Autriche serait allée jusqu’à « faire tourner ses machines vingt-quatre heures sur vingt-quatre (au lieu de seize heures) », alors que la Münze Österreich ainsi que l’Australie ont été obligées de « recruter du personnel ».
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