Evolution de l’or : Les facteurs de correction
Pour les analystes, plusieurs facteurs expliquent la récente correction du marché aurifère qui est passé d’un sommet semestriel à un niveau stagnant, bien que gravitant encore dans un range compris entre les 1 340 et 1 350 dollars l’once. La logique même du marché demeure le premier facteur expliquant cette vague de baisse. En effet, ayant déjà accumulé des gains super-performants (plus de 13%), depuis le début de l’année 2014, le métal jaune était voué à encaisser cette parenthèse de « consolidation technique » Par ailleurs, il faut aussi prendre en considération le facteur géopolitique qui, après avoir boosté le marché aurifère avec ses tensions persistantes, se retrouve naturellement à en plomber les prix avec son calme relatif et la trêve attentiste, en Crimée, entre Russie et Ukraine. D’après les experts de Saxo Banque, ce facteur précis intervient « au lendemain du referendum qui a donné lieu au rattachement de la Crimée à la Russie », alors que les opérateurs « se sont paradoxalement réjouis de sanctions modérées de la part de Washington et des dirigeants de la zone euro ». Et n’oublions pas bien sûr la réunion traditionnelle mensuelle du FOMC, au terme de laquelle le comité de direction monétaire de la réserve fédérale américaine décidera de ses décisions concernant la future orientation (à court et/ou moyen terme) du fameux tapering. Bref, dans un climat majoritairement attentiste et dominé par une méfiance largement justifiée, les marchés des valeurs, qu’elles soient à risque ou refuge, sont condamnés à attendre qu’un indicateur pointe dans une direction précise afin d’orienter les placements des opérateurs.
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